<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> La “France australe” a 250 ans
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La “France australe” a 250 ans

par | N°11 Histoire Magazine

En février 2022, la France célèbre le 250e anniversaire de la découverte des îles Kerguelen. Un étrange archipel où l’on parle taafien…

Article publié dans Histoire Magazine N°11

Le 12 février 1772, à la veille de son trente-huitième anniversaire, Yves Joseph de Kerguelen, seigneur de Trémarec (1734-1797), voit son destin s’accomplir. Depuis l’île de France (aujourd’hui Maurice), il faisait cap au Sud, vers les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants ; mais ce jour-là, « voyant au point du jour beaucoup d’oiseaux qui venaient de la partie de l’est », son cœur se serre. Ces volées d’oiseaux ne se rencontrent qu’à proximité d’une terre et l’on n’en connaît aucune dans les parages où il a entraîné sa flûte la Fortune et sa conserve le Gros-Ventre, qui navigue sous le commandement d’un autre Breton, Saint-Aloüarn. Kerguelen fait donc gouverner à l’est-quart-nord-est et, à six heures du soir, « nous eûmes connaissance d’une petite île devant nous » : elle deviendra l’île de la Fortune, première terre aperçue d’un plus vaste ensemble. Le lendemain matin en effet, c’est « un gros cap très élevé » que discerne le capitaine, puis, quand les brumes se lèvent, « une continuation de terres, qui s’étendaient à toutes vues »…

Mission accomplie, se dit-il. Car les ordres du roi sont formels : « Le sieur de Kerguelen est instruit qu’il y a toute apparence qu’il existe un très grand continent dans le sud des îles de Saint-Paul et Amsterdam, et qui doit occuper une partie du globe, depuis les 45 degrés de latitude sud, jusqu’aux environs du pôle, dans un espace immense où l’on n’a point encore pénétré. » La mythique « terre de Gonneville » aperçue par un Normand en 1504, ce « Troisième Monde » si ardemment recherché depuis la perte du Canada, ce continent nouveau que la France pourrait peupler, tel est l’objet de cette mission secrète confiée au chevalier de Kerguelen, qui brûle dès lors de signaler son succès.

L’exploration de l’archipel le sépare de sa conserve ? Il abandonne Saint-Aloüarn à son sort et s’en revient en France. À la Cour de Louis XV, Kerguelen est fêté comme « le Christophe Colomb français » et monte en grade, passant devant quatre-vingt-six officiers dans le tableau d’avancement. De quoi susciter bien des jalousies, dans une Marine routinière qu’il rêve de réformer.

Une seconde mission vers cette nouvelle « France australe », en 1774, va dégriser les Français. En fait de continent, Kerguelen n’a trouvé qu’un archipel grand comme la Corse, inhabité, froid, venteux, à la végétation rase.

Quand il les voit à son tour, l’Anglais Cook baptise ces terres du nom de leur découvreur, non sans préciser qu’elles seraient plutôt les « îles de la Désolation »…

Autant dire qu’à son retour, le chevalier de Kerguelen tomba en disgrâce ; le siècle libertin ne lui pardonna même pas d’avoir transporté une femme à bord, sa jeune maîtresse Louise Seguin, âgée de 13 ans et déguisée en matelot : « Pour réparation de quoi le conseil de guerre a cassé le sieur de Kerguelen, le chasse et extrait dès ce jour du corps des officiers de la marine, ordonne que son nom soit rayé des listes et

tableaux des dits officiers, le déclarant incapable de jamais servir le Roi dans sa marine, déchu et privé de tous honneurs et prérogatives attribués à ce corps et l’a en outre condamné à garder prison pendant six ans dans telle citadelle qu’il plaira à Sa Majesté de lui assigner… » Quoique d’ancienne noblesse, Kerguelen se vengera ensuite de ces avanies en combattant sur les vaisseaux de la République, après la chute de la monarchie. Quand il s’éteint, à Paris, le 3 mars 1797, seulement sept personnes accompagnent l’amiral révolutionnaire pour ce dernier voyage, dont cinq députés au Conseil des Cinq-Cents. Il repose au cimetière du Père-Lachaise, à un emplacement inconnu.

Vingt et un coups de canon

L’ironie de l’Histoire voulut que Saint-Aloüarn, oublié de tous mais continuant son voyage, ait fini par découvrir, lui, un véritable continent : l’Australie. Hélas, il mourut sur la route du retour sans n’avoir jamais pu notifier sa prise de possession pour la France…

Quant à celle des îles Kerguelen, elle resta longtemps sans lendemain. Longtemps, Américains et Britanniques vinrent y chasser la baleine, comme le rappelle Jules Verne au début du Sphinx des glaces ; les Allemands prirent pied sur l’archipel, dressant des relevés hydrographiques très précis qui seront utiles à leurs corsaires et à leurs sous-marins durant les deux guerres mondiales.
En 1893 toutefois, la République française confirma ses droits sur l’archipel. Le 2 janvier de cette année-là, en effet, l’aviso de transport à hélices l’Eure, venant de Diégo-Suarez à Madagascar, se présenta en baie de l’Oiseau pour y débarquer une petite troupe, sous le commandement du capitaine de frégate Lieutard. « La première impression fut assez amusante, racontera dans la presse l’un des officiers attachés à cette expédition.1 Une bande d’énormes pingouins2 semblait nous attendre. Ils n’étaient nullement effarouchés, nous laissaient, approcher et penchaient la tête avec des attitudes comiques, suivant nos mouvements avec une curiosité manifeste. Puis, leur curiosité satisfaite, ils s’éloignèrent par petits bonds, agitant leurs moignons d’ailes. Nous les pourchassâmes, et ils commencèrent alors à donner des signes d’inquiétude. Ce fut une fuite éperdue, d’une irrésistible bouffonnerie, accompagnée de clameurs que répétaient les autres bandes d’oiseaux éparpillées sur la côte, dans tous les coins de rochers. […]

Carte des îles de Kerguelen.

« Nous escaladons une hauteur pour avoir une vue topographique de l’île. Nous arrivons ainsi à un plateau caillouteux coupé de petits lacs et de lits de torrents profondément creusés. Nulle végétation, sauf des mousses et une sorte d’artichaut connu sous le nom de chou de Kerguelen. […] C’est la grande solitude âpre, et, pourtant, on se sent joyeux aujourd’hui par ce soleil de printemps et ce ciel méditerranéen.3
Il y a, d’ailleurs, une exubérance de vie parmi tous les volatiles qui pullulent littéralement autour de nous. Pingouins paresseux, goélands fuligineux, sarcelles grises, mouettes rieuses, martinets gracieux au bec rouge de sang, tout cela s’agite et caquette à qui fera le plus de bruit. »
Une équipe de marins, pendant ce temps, a solidement planté en terre le mât auquel est hissé pour la première fois le drapeau tricolore — puisque ce fut sous le drapeau blanc aux lys que Kerguelen découvrit l’archipel.

Conformément aux ordres signés du Président Sadi Carnot, une plaque de cuivre est scellée dans la roche. Le capitaine déclare prendre possession des îles au nom de la France, un peloton de fusiliers marins présente les armes, tandis que les batteries de l’Eure tirent les vingt et un coups de canon protocolaires, qui « réveillaient tous les échos de la plage et confondaient leurs volutes de fumée avec les spirales éperdues des oiseaux de l’île. C’était un spectacle d’une saisissante originalité et auquel il était impossible d’assister sans ressentir une émotion profonde. »
Dans ce territoire lointain et désolé, en revanche, tous les essais de colonisation échouèrent.

En 1897, le député Girault, 4 quoiqu’ancien communard, déposa une proposition de loi « ayant pour objet de substituer aux colonies pénales actuelles, les îles de Kerguelen », reprenant à son compte la suggestion du très réactionnaire vicomte de Sémallé qui avait publié une plaquette en ce sens dès 1893.

Sur cette « terre d’expiation », au « climat austère mais sain », les criminels trouveraient le salut dans l’effort : « Le condamné aux travaux forcés est contraint à vivre mais non à mourir. » Premières manifestations de cette idée d’un bagne circumpolaire aujourd’hui reprise par Nicolas Dupont-Aignan pour y refroidir la ferveur des djihadistes, mais jamais réalisée.

Naissance des TAAF

Faute de présence humaine, la revendication territoriale des Français demeurait fragile. L’île Bouvet, découverte par un Français, n’a-t-elle été prise par les Norvégiens en 1927 ? Et les îles Marion, annexées par l’Afrique du Sud en 1948 ?

Port-aux-Français (Kerguelen). Communication TAAF.

Les Kerguelen risquaient à leur tour de changer de drapeau, de même que les îles Crozet, également découvertes en 1772, par Marion Dufresne celles-ci. Les députés français s’en émurent en 1949, quand l’ancien ministre des Colonies Louis Rollin5 leur présenta son projet de résolution « tendant à inviter le Gouvernement 6 à affirmer et matérialiser les droits de souveraineté de la France sur les îles australes françaises, notamment l’archipel Kerguelen, et à y envoyer dans les délais les plus brefs une mission économique, scientifique et militaire ».

Pour Pierre Montel,7 président de la commission de la Défense nationale, « il ne faudrait pas que l’Assemblée s’imaginât qu’il en résultera des dépenses élevées.
« J’ai l’impression que, d’après le droit international, il suffirait d’envoyer dans les îles Kerguelen deux ou trois personnes, par exemple un facteur et un ou deux gendarmes…
— Envoyez-y un CRS ! » s’exclame un député communiste, au lendemain de grèves virilement matées en métropole.
Mais le député breton Xavier Bouvier8 insiste, au nom du Parti républicain de la liberté (PRL) : « Il est temps, mes chers collègues, […] que la France prenne conscience de la valeur de ces terres lointaines. Ne renouvelons pas, ainsi qu’il est conseillé dans l’exposé des motifs de la proposition, les fautes de ceux qui, de gaîté de cœur, ont abandonné “les arpents de terres glacées du Canada”. Soyons, au contraire, reconnaissants an navigateur Yves de Kerguelen qui, parti des côtes de Bretagne — c’est la raison de mon intervention dans ce débat — découvrit, à la fin du XVIIIe siècle, ces îles lointaines. »
Le 14 avril 1949, la résolution fut adoptée à l’unanimité, des communistes aux gaullistes. Suite à ce vote, la France fit enfin acte de souveraineté aux îles Kerguelen, en construisant fin 1950 la base de Port-aux-Français, toujours active aujourd’hui : ce fut François Mitterrand, alors jeune « ministre de la France d’Outre-mer », qui supervisa la fondation de cette localité nouvelle, laquelle n’accéda jamais au statut de commune, faute d’habitants permanents.
Puis le Parlement vota la loi du 6 août 1955 créant l’administration des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises). Avec les Kerguelen, les îles Crozet, ainsi que les îles Amsterdam et Saint-Paul, la terre Adélie, puis les îles Éparses qui leur ont été adjointes en 2007,(9)…

…les TAAF représentent aujourd’hui un cinquième du domaine maritime français. Sans ces possessions, la France ne contrôlerait pas le deuxième au monde — juste après celui des États-Unis — …

soit 11 035 000 km² d’étendues océaniques, et même 11 614 000 km² de fonds marins avec les extensions du plateau continental obtenues en 2015.
Le chevalier de Kerguelen fut donc un grand marin à qui nous devons, à défaut d’un continent nouveau, du moins une gigantesque étendue maritime au riche potentiel. Sans compter d’étonnantes ressources linguistiques.

Vallée des Souilles Ronarc’h à Kerguelen. Communication TAAF

Parler taafien

Au XVIIIe siècle déjà, dans une utopie débridée, La Découverte australe par un Homme-Volant,10 Nicolas-Edme Restif de La Bretonne imaginait qu’une langue cousine du français s’était développée à la latitude du continent recherché par Kerguelen : « J’ai les choses les plus singulières à vous communiquer. Il ne s’agira pas de les rendre vraisemblables, car elles ne le sont pas. Je parle français comme vous ; je n’ai pas plus d’accent que vous ; je ne suis ni plus blanc, ni plus noir ; & cependant il y a entre ma Patrie et la vôtre le diamètre entier du Globe terrestre. Je suis né dans l’Hémisphère austral… »
La réalité n’est guère différente : seulement habitées par des scientifiques, techniciens et militaires en mission temporaire et renouvelée périodiquement, les TAAF n’en ont pas moins sécrété un langage spécial, le taafien, transmis d’hivernage en hivernage.
Le taafien pourtant n’est pas une langue autonome du français, dont il conserve la grammaire et la syntaxe. Toutefois, l’humour et l’inventivité des hivernants lui ont aussi conféré une poésie singulière, évocatrice de métiers bizarres et de paysages mystérieux. Un lexique complet est paru à l’occasion du 250e anniversaire.
Dans les TAAF en effet, on manipe, on godonne, on se garotte, on élingue et on slingue, on s’ensouille et se désensouille : tel est le quotidien de l’Adsup (le préfet administrateur supérieur), du disker (le chef de district des Kerguelen), du bib et des bibous (le médecin et ses adjoints) et autres manchots (hivernants) qui vivent là-bas, dans leurs Fillods (baraques) — au milieu des pachas (éléphants de mer), des plonplons et des chiochios (oiseaux locaux)…
En matière d’ornithologie justement, le pétrel géant, charognard des terres australes au long bec disgracieux, est surnommé cracou en taafien, par apocope de « Cracoucass », l’oiseau monstrueux imaginé par Peyo dans une aventure des Schtroumpfs. Mais on l’appelle cracoulala quand il se trouve à terre, où son dandinement comique laisse croire à de pénibles douleurs lombaires…
En langage taafien, ce qui a trait aux Kerguelen prend facilement le suffixe — ker, comme pimponker (l’unique pompier de l’archipel), Cinéker (le petit cinéma de Port-aux-Français) biblioker (la bibliothèque, installée dans une ancienne tour météo), Héliker (l’héliport), Samuker (l’hôpital) ou le disker déjà évoqué, dont la compagne est la diskette et la résidence, la Discothèque. Et par homophonie avec une célèbre enseigne de la grande distribution, l’épicerie de l’Institut polaire où se ravitaillent les hivernants avant de partir en manip (excursion) est KerFour.
De même que les Kerguelen comportent de nombreux toponymes bretons -y compris un « golfe du Morbihan », une « baie d’Audierne » et une base nommée « Armor » dont les résidents sont les Armorigènes… -, le parler local se fait parfois bretonnisant : ainsi, le bâtiment servant de dortoir aux touristes et invités de passage s’appelle Keravel (la Maison du vent) et le vin rouge est désigné sous l’euphémisme de louzou, mot signifiant « remède » en breton.

Eléphants de mer devant le Marion Dufresne et la Curieuse. Comm. TAAF

Les acronymes sont nombreux, mais parfois malicieux et non officiels : ainsi, EDK (pour Électricité de Kerguelen) désigne l’unique électricien de Port-aux-Français, localité plus volontiers nommée PAF dont les résidents sont les Pafiens. À ne pas confondre avec Péjida, altération de PJDA, soit l’ancienne station baleinière franco-norvégienne de Port-Jeanne-d’Arc.
Quant aux VAT, ce sont les novices, les bleus : l’abréviation est formée des initiales de « Volontaire de l’Aide Technique », quoique ce statut n’existe plus au plan administratif, les VAT ayant été remplacés par des « Volontaires Civils à l’Aide Technique » (VCAT) après la disparition du service militaire, puis des « Volontaires de Service Civique » (VSC). On continue pourtant d’appeler VAT les jeunes scientifiques plus ou moins hirsutes et farceurs qui peuplent les TAAF. Par extension, « Cochon de VAT ! » reste une exclamation courante.
D’autres mots proviennent du vocabulaire des anciens baleiniers et phoquiers, comme fondoir : à l’origine, un ustensile servant à liquéfier les graisses animales, et par analogie, l’appareil utilisé pour produire de l’eau chaude en faisant fondre de la neige au moyen d’une résistance.

Enfin, plusieurs termes à consonance russe conservent le souvenir d’une brève coopération franco-soviétique dans les parages, comme le copec (contrôleur des pêches) ou Fusov — l’ancien pas de tir proche de Port-aux-Français, où furent lancées, de 1967 à 1974, des fusées atmosphériques.
Ces mots venus du froid témoignent aussi d’un véritable folklore : ainsi, au milieu de l’hiver austral, les fêtes de la Midwinter sont animées par l’élection d’une reine de beauté : Missker aux Kerguelen, Misscro aux Crozet, Missams à Amsterdam et Missta en Terre Adélie. Ces miss sont des hommes travestis et grimés en femmes, mais la mixité des hivernages n’étant plus un vain mot depuis 1995, on procède aussi à l’élection des Misster, femmes costumées en hommes. La France australe n’est plus une utopie, mais un monde réel qui a ses propres rites.

Notes
1. Le Petit Parisien du 19 août 1898.
2. En réalité, des manchots.
3. Les saisons sont inversées dans l’hémisphère australe.
4. Alexandre Girault (1852-?), ouvrier typographe puis correcteur, député socialiste de la Seine de 1896 à 1898. Ancien communard transporté en Nouvelle-Calédonie, il s’est intéressé aux questions coloniales et pénitentiaires durant son bref mandat parlementaire.
5. Louis Rollin (1879-1952), avocat, député « républicain de gauche » puis PRL de la Seine de 1919 à 1942 et de 1946 à sa mort, ministre de la Marine marchande du 3 novembre 1929 au 13 décembre 1930, ministre du Commerce et de l’Industrie du 27 janvier 1931 au 20 février 1932 et du 21 mars au 18 mai 1940, ministre du Commerce et des P.T.T. du 20 février au 3 juin 1932, ministre des Colonies du 13 octobre 1934 au 24 janvier 1936 et du 18 mai au 16 juin 1940.
6. Du 11 septembre 1948 au 5 octobre 1949, le Président du Conseil est le radical Henri Queuille (1884-1970) dont le « ministre de la France d’outre-mer » est le député démocrate-chrétien de l’Hérault Paul Coste-Floret (1911-1979).
7. Pierre Montel (1896-1967), député PRL du Rhône de 1946 à 1958, secrétaire d’État aux forces armées (guerre) du 2 au 11 juillet 1950, secrétaire d’État aux forces armées (air) du 11 août 1951 au 19 mai 1953, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1953.
8. Xavier Bouvier (1899-1979), employé dans le secteur minier, engagé volontaire dans la 1re Armée française, député PRL d’Ille-et-Vilaine de 1946 à 1951.
9. La loi du 21 février 2007 a rattaché aux TAAF les îles Éparses : Europa, Juan de Nova, Bassas da India, l’archipel des Glorieuses et Tromelin. Ces terres, situées autour de Madagascar, n’ont pas de population permanente mais accueillent des missions militaires et scientifiques. Ils forment maintenant un cinquième district, nettement plus chaud que les autres.
10. Leipzig, 1781.

Bruno Fuligni, “L’argot des manchots”. Petit lexique en usage dans les Terres australes et antarctiques françaises (Hémisphères).

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À propos de l’auteur
Bruno Fuligni

Bruno Fuligni

Bruno Fuligni, écrivain, historien, maître de conférences à Sciences Po, est l’auteur de trente livres dont Tour du monde des terres françaises oubliées (Éditions du Trésor). Il publie L’argot des manchots. Petit lexique en usage dans les Terres australes et antarctiques françaises (Hémisphères) - Histoire amusée des promesses électorales (Tallandier) - Les lois folles de la République (JC Lattès) - Souvenirs de police (coo."Bouquins", Robert Laffont). l vient de publier le manuscrit inédit de Marie-Justine Pesnel, "Les Confessions de Madame Cent-Kilos" (JC Lattès).
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