
En Bourgogne, mais à mille lieues de la région des grand crus, somnole un village champêtre nommé Saint-Sauveur-en-Puisaye. C’est là qu’en 1873 naquit Sidonie Gabrielle Colette, mon écrivaine favorite.
Depuis 2016, sa maison natale est ouverte au public. Grâce à l’énergie passionnée de l’association « La Maison de Colette » dirigée de plume de maître par le professeur de Lettres modernes Frédéric Maget, elle a pu être rachetée, puis rénovée dans les moindres détails. Mais la crise sanitaire et ses fermetures des lieux de culture ont rendu sa situation bien précaire.
La postérité la connaît sous le simple nom de Colette, mais cette femme, souvent décrite