Le bal de l’Impératrice au château de Fontainebleau. Par Emile Kern

Le bal de l’Impératrice au château de Fontainebleau. Par Emile Kern

par | Consulat et premier Empire, Histoire contemporaine, Napoléon, XIXème siècle

par Emile Kern, historien,
chargé de cours à l’Unviversité de Nîmes,
docteur en Histoire et professeur agrégé, spécialiste des reconstitutions.

« J’ai voulu qu’on s’amusât » disait Napoléon en évoquant le château de Fontainebleau. Or, celui-ci dans l’histoire napoléonienne est associé aux tristement célèbres adieux de l’empereur à la Garde Impériale, le 20 avril 1814.
Napoléon ne devait pas tarder à revenir à Fontainebleau, dix mois plus tard, après avoir volé de « clochers en clochers » pour récupérer son trône, le 20 mars 1815. Ces « Adieux de Fontainebleau » avaient fait l’objet de reconstitutions historiques en avril 2014, pour le bicentenaire de l’événement. Les 28 et 29 avril 2018, le château de Fontainebleau fait revivre « La vie de cour sous Napoléon Ier et Marie-Louise ». De nombreux reconstituteurs sont attendus pour participer à l’événement, comme en 2017.

Waterloo et la reconstitution du départ de l’île d’Aix vers Sainte-Hélène, en juin-juillet 2015, semblaient marquer la fin des commémorations napoléoniennes. A cette occasion, Franck Samson, l’avocat parisien originaire de Bretagne, avait annoncé qu’il rangerait définitivement son habit d’empereur qu’il incarnait depuis 2005. Et pourtant, Pauline Bord et Hervé Serrurier ne voyaient pas les choses de la même manière, décidant de faire une entorse à la chronologie du bicentenaire en commémorant le bicentenaire du bal de l’impératrice.

Ces deux passionnés de l’époque napoléonienne, de costumes d’époque et de reconstitutions historiques ont décidé de mettre en scène ce bal organisé à Fontainebleau par Napoléon et Joséphine en novembre 1807 en l’honneur du mariage de Jérôme, son jeune frère, avec Caroline de Wurtemberg. Pour l’organisateur de l’événement, Hervé Serrurier, « il s’agissait de finir les reconstitutions napoléoniennes à Fontainebleau à un moment où Napoléon était au sommet de sa puissance, en 1807 et pas avec les adieux de 1814 ». Pour l’occasion, Franck Samson revêtit le célèbre uniforme des Chasseurs à Cheval de la Garde pour assister à des revues dans la cour du Cheval Blanc, mais aussi pour déambuler avec ses courtisans à travers les salles du château en compagnie de l’impératrice Joséphine, incarnée par la propre épouse de Franck Samson, Delphine Potage-Samson. Comme son « impérial mari », Delphine a participé aux reconstitutions napoléoniennes durant plus de dix ans. Pourtant, elle avouait attendre le mois de juillet 2015 avec impatience, pour « retrouver une vie normale », loin des fanfares, des défilés militaires, des longs week-ends de reconstitutions où toute la famille Samson (les deux enfants faisaient également de la reconstitution depuis leur plus jeune âge) parcourait les plaines d’Italie, d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, de France et enfin de Belgique. « Mon mari allait enfin prendre le temps de parler avec ses enfants » disait-elle à Fontainebleau. Pourtant, ce nouveau et dernier week-end du couple impérial fut chargé d’émotions car ils avaient dû sortir les uniformes et robes d’époque comme au bon vieux temps du bicentenaire. C’était également l’occasion de retrouver de nombreux amis qu’ils s’étaient constitués depuis 2005. Parmi ces amis, l’autre couple au coeur de l’événement, Pauline Bord et Hervé Serrurier. En couple sur scène comme à la vie, ceux qui devaient incarner la reine et le roi de Westphalie (Catherine de Wurtemberg et Jérôme Bonaparte) ont monté leur propre société de reconstitution historique, « l’Histoire retrouvée ». Co-présidents de leur société, ils organisent des événements historiques où ils peuvent mettre en avant leurs goûts des habits d’époque, des armes autant que leur amour de l’Histoire. Ancien gendarme, Hervé pratique la reconstitution depuis plus de dix ans et appartient à la même association que Franck Samson, « l’empire 1804 ». De son côté, Pauline termine une thèse d’histoire et avoue être entrée dans la reconstitution davantage par passion des habits d’époque. Très investie dans les robes du XVIIIe siècle, elle a incarné avec beaucoup de charisme le rôle de la reine de Westphalie. L’événement était l’occasion de joindre leurs carnets d’adresses mutuels car si Hervé Serrurier a sollicité des membres de l’état-major et des grognards de l’empereur, de son côté Pauline a entraîné avec elle pas moins d’une soixantaine de femmes pour incarner les princesses et autres épouses des généraux et principaux personnages présents dans la cour impériale en 1807.

Ainsi, pour la deuxième fois en moins de trois ans, la ville de Fontainebleau a décidé de vivre à l’époque impériale. Le samedi, à 10H00 précises, le public qui est venu nombreux, commence à assister à la relève de la Garde au pied de l’escalier du Fer à Cheval. A 10H30, les troupes (officiers et soldats) quittent le bivouac et viennent prendre place dans la cour d’honneur. L’empereur et l’impératrice, accompagnés par l’ensemble de la cour impériale, traversent la galerie François Ier pour apparaître en grands uniformes et robes d’époque en haut de l’escalier. On assiste alors à un des moments forts du week-end, la revue des troupes par l’empereur avec la remise des médailles pour les soldats et officiers remarqués par l’état-major pour leurs bons services rendus durant les reconstitutions.
Le reste de la journée et du week-end voit se succéder des pièces de théâtre (Talma incarné par Christophe Leray et Caroline Vanhove jouée par Aline Rainette, dans le théâtre du château exceptionnellement ouvert pour l’occasion), des saynètes de 25 minutes, mais aussi des duels organisés par les officiers et soldats de la ligne. La cour de son côté traverse plusieurs fois la galerie François Ier pour aller assister, dans la salle du Trône (salle de bal), à une cérémonie marquant officiellement la constitution du royaume de Westphalie créé par Napoléon et confié à son jeune frère Jérôme (Hervé Serrurier) en présence de l’empereur mais aussi de Talleyrand (Philippe de Trente), des ambassadeurs de Russie et de Prusse. Puis, la cour part assister à un Te Deum (Te Deum de Guillaume Lascaux) à la chapelle de la Trinité où l’on pouvait découvrir pour la première fois le cardinal Fesch incarné par Mathieu Nègre, qui d’habitude, endosse l’habit du cardinal de Fleury (1653-1743) à la cour de Louis XV.
Arrive enfin le moment crucial du week-end, le bal de l’impératrice. Celui-ci est donné dans la salle des Cerfs, à partir de 21H00. Si la revue des troupes dans la cour d’honneur ainsi que la visite du bivouac des soldats étaient ouvertes au public, il fallait venir en tenue du Premier Empire pour assister au bal. Une initiation aux danses de l’époque impériale (contre-danse, quadrille et valse) était proposée. Parallèlement au bal qui rassemblait la haute société impériale, avait lieu un autre spectacle, à l’extérieur du château où l’on pouvait entendre chanter les soldats dans les bivouacs.


Rares sont les reconstitutions napoléoniennes qui n’ont pas leur bivouac. Celui-ci est aussi important pour le public qui aime aller les visiter que pour les reconstitueurs eux-mêmes. Ce bivouac est installé dans le « jardin anglais » du château qui fut réalisé entre 1810 et 1812. Le public pouvait découvrir, durant toute la journée, les conditions dans lesquelles les soldats vivaient lorsqu’ils quittaient les casernes et ne dormaient pas chez l’habitant. Les soldats se retrouvent, comme au début du XIXe siècle, autour des feux et des marmites préparés par les vivandières, à l’image d’Aurore. Cette jeune Belge de 21 ans est plongée dans la reconstitution dès l’âge de quatre ans par son grand-père, actuel maréchal Masséna (Jacky Verschaeren). Elle a également incarné un soldat à Waterloo mais les longues marches avec le matériel ont démotivé Aurore à revêtir l’uniforme de la ligne. Elle s’occupe de préparer les repas dix à douze fois par an. Elle souhaite devenir agent de sécurité et comme elle le dit, elle « aime s’occuper des autres » que ce soit dans la sécurité ou pour préparer les repas. En traversant le bivouac, on pouvait également tomber sur des soldats de la ligne, plus ou moins jeunes mais tous aussi passionnés les uns que les autres. Agé d’une quarantaine d’années, Jean-Marie Essique, originaire de Liège, est manager dans les postes. Il appartient au 1er Régiment de Grenadiers à pied , 2ème bataillon, mais ici il intervient comme sergent dans le 2ème Chasseurs. Pour vivre sa passion, il a investi jusqu’à 3 000 euros pour s’offrir sa tenue, sans compter son fusil et d’autres dépenses, notamment pour se déplacer un peu partout en Europe. On le surnomme « Casse-Bonbon ». C’est à l’occasion d’un voyage en Corse en 2002 qu’il découvre le 2ème Chasseurs et rentre dans la reconstitution. On lui prête un uniforme et commence « sa carrière » comme simple soldat et aujourd’hui sergent. Il a fait jusqu’à 26 sorties en 2016, majoritairement des bivouacs. Durant cette même année, il parcourt jusqu’à 15 000 kms pour des reconstitutions en Russie, en Espagne, en Allemagne, en France et en Belgique. Son meilleur souvenir reste Waterloo, en 2015, moment où « il a obtenu ses épaulettes de lieutenant du 1er régiment de Grenadiers » comme il le confie avec beaucoup d’émotion et de fierté.
On pouvait également croiser des officiers dans le bivouac comme le général Lassalle (Jérémy Nicot). Ce dernier est originaire de Champagne et âgé de 32 ans. Il appartient à l’association de Franck Samson, « l’empire 1804 ». Engagé depuis quatre ans, c’est Napoléon en personne (Franck samson) qui l’a coopté dans le rôle de Lassalle. Il habite à Rennes et il est caviste en bière, passionné d’histoire de l’empire. Enfin, on ne fait pas de la reconstitution sans croiser des jeunes qui, loin du monde moderne, dé- cident de vivre à une autre époque. C’est le cas de Lucas Dogimont qui vient d’avoir 18 ans et fait de la reconstitution depuis un an. Au lycée, il est en classe de terminale scientifique. C’est en faisant des jeux vidéo que ce jeune adolescent a eu envie de se glisser dans la peau des soldats de l’empire. Il rencontre le président du 16ème Léger sur internet, Jean- Louis Duteil. Il vit dans la région parisienne et a déjà à son actif six bivouacs en une seule année. Son projet est de partir en Espagne faire des reconstitutions de batailles. Il a obtenu pour son dix-huitième anniver- saire son fusil acheté 1 200 euros par sa famille. Ces officiers et soldats, accompagnés de leurs femmes, filles, soeurs ou simples camarades, appartiennent au 51eme de ligne, au 17ème léger (groupe sergent Gourneau), au 16ème léger, au Second Chasseurs à pied de la Garde Impériale (groupe de Belgique), aux Chasseurs à pied de la Garde Impériale du groupe Curial, aux Chasseurs à pied de Nemours, aux grognards de Fontainebleau ou au 1er Grenadiers de la Garde Impériale (club Coignet) ou enfin au groupe Masséna.

L’originalité de cet événement qui a eu lieu en avril 2017, n’est pas tant les militaires qui sont à l’honneur mais les civils et surtout les femmes. Elles ont en effet occupé le devant de la scène, que ce soit en défilant dans les galeries du château ou dans les jardins, avec leurs superbes toilettes, faisant oublier les rutilants uniformes des soldats et des officiers. Mylène 31 ans, Charlie 21 ans ou Pauline 28 ans, elles sont 60 et proviennent majoritairement de l’Ancien Régime. Elles ont choisi de troquer les robes de la cour du roi pour celles de l’empereur, de passer du château de Vaux-le-Vicomte à l’époque des Bourbons pour celui de Fontainebleau à l’époque des Bonaparte.

Mylène Palisse a 31 ans, incarne Désirée Clary, princesse de Pontecorvo. Originaire de Lourdes, elle est couturière de profession. C’est donc par l’amour des habits d’époque qu’elle a glissé dans la reconstitution. Pourtant, Napoléon n’est pas son époque de prédilection. Elle appartient au XVIIIe siècle. Elle avoue néanmoins préférer des robes Empire plutôt que l’Ancien Régime à cause des corsets et du poids des robes. Elle a un diplôme de technicienne des métiers de spectacle. Elle fait de la reconstitution depuis quatre ans. Elle travaille dans la couture depuis l’âge de 16 ans et après avoir servi durant longtemps dans des ateliers de couture à Paris, elle a décidé de s’installer à son compte. Paris, Fontainebleau, Rambouillet, Rochefort, Vaux-le-Vicomte, elle multiplie les reconstitutions, jusqu’à quatorze par an. Elle avoue néanmoins ne pas avoir essayé les bivouacs, préférant les chambres d’hôtels à la paille et au froid. Virginie Vivi s’est glissée dans «la peau et la robe » de Claire Elisabeth de Vergennes, la comtesse de Rémusat et dame du palais de l’impératrice Joséphine. Agée de 38 ans, elle est dans la reconstitution depuis quatre ans. Elle réalise ses propres tenues en allant voir des modèles sur internet après s’être inscrite dans «l’association des modes ». Virginie travaille dans les travaux publics, dans la logistique plus particulièrement, où elle est chargée d‘expédier du matériel, des grues sur des chantiers en France et à l’étranger. Jeune maman, elle avoue s’occuper de ses robes dès que ses deux enfants sont couchés et part en week-end deux à trois fois par an pour changer d’époque et de robe. Comme Mylène et Virginie, elles étaient une quarantaine à entourer l’impératrice à l’occasion de ce bal Premier Empire à Fontainebleau.

Pourquoi Fontainebleau occupe une place de choix dans la mémoire napoléonienne ?…

Fontainebleau, c’est la demeure des rois disait Napoléon. Si le palais fut habité dès le XIVe siècle par Louis VII, puis par les grands souverains Valois et Bourbons parmi lesquels François Ier, Henri IV et Louis XIII, c’est la présence de Napoléon que l’on ressent quand on va visiter le château de nos jours. Cette présence se double de celle du pape, Pie VII, qu’il rencontre pour la première fois en 1804, pour le sacre. Cette rencontre a fait l’objet d’une exposition pour le bicentenaire, en 2004. Pie VII est même installé en résidence surveillée à Fontainebleau entre 1812 et 1814. Enfin, l’impératrice Marie-Louise est également associée à la période napoléonienne à Fontainebleau. En effet, c’est là que l’empereur choisit de s’installer après son mariage avec l’archiduchesse d’Autriche, en 1810. Pourtant, ce n’est ni le pape ni Marie-Louise qui ont laissé le souvenir le plus important à Fontainebleau, ni même la présence des rois de France mais les adieux de Napoléon le 20 avril 1814.

La décision de créer au château de Fontainebleau un musée consacré à Napoléon Ier remonte à 1979. Elle a été prise à la suite de la vente, cette année-là, à l’État français, par le prince Napoléon (1914-1997), la princesse Alix, son épouse, et la comtesse de Witt (1912-1996), sa sœur, d’une partie des collections de la famille impériale. Par le jeu des héritages, le prince Napoléon avait recueilli des souvenirs historiques provenant aussi bien de Napoléon que de la plupart de ses frères et sœurs ou de l’impératrice Eugénie.

Le musée, inauguré en 1986, occupe aujourd’hui le premier étage de la partie orientale de l’aile du château. Le programme muséographique établi lors de la création du musée par Jean-Pierre Samoyault, alors conservateur en chef du musée de Fontainebleau, a privilégié la présentation des collections d’une manière thématique, présentation que les réaménagements effectués depuis 1996 ont respectée. Ainsi, la visite du musée débute par la présentation de tableaux et de bustes de la famille Bonaparte le long d’un corridor. Dans les salles qui s’ouvrent sur le corridor, on peut découvrir, l’Empereur, ses frères, Napoléon en campagne et enfin Marie-Louise et le roi de Rome.

Outre l’épée du sacre, on peut découvrir de riches habits d’apparat (petit manteau du sacre, etc.) qui permettent d’évoquer le souverain dans son rôle de représentation tandis que plusieurs tenues militaires (redingotes, uniformes de colonel des grenadiers à pied de la garde, chapeau) nous rappellent sa vie quotidienne.

Fontainebleau a surtout vocation d’afficher les images impériales de la famille Bonaparte. Si le portrait de l’impératrice Joséphine apparaît avec le tableau de Gérard, c’est surtout l’impératrice Marie-Louise qui est mise en valeur à Fontainebleau, associée à son impérial époux.

Les reconstitutions à Fontainebleau et autres manifestations avant 2017

L’année 1907 est marquée par le transfert des « reliques » c’est-à-dire du chapeau de Napoléon depuis la bibliothèque vers le château de Fontainebleau à l’initiative du conservateur du château, Georges d’Esparbès. En 1925, une reconstitution historique est organisée dans la cour du château. En 1927, Abel Gance tourne dans cette même cour les « Adieux de Fontainebleau » pour son film. Ensuite, il faut attendre 1983, soit trois ans avant l’ouverture du musée napoléonien, pour voir la première exposition sur Napoléon à Fontainebleau, organisée par Jean- Pierre Samoyault et intitulée, « Les souvenirs napoléoniens, la famille Bonaparte, 1804-1814 ».

En 1989, une autre exposition a lieu, «Fêtes du mariage de Napoléon et de Marie-Louise». Si les deux expositions précédentes justifiaient le lieu avec l’histoire du Premier Empire, on ne peut pas dire que celle de 1990, « Pendules et bronzes d’ameublement du Consulat et de l’Empire dans les collections du château de Fontainebleau », se justifiait particulièrement. Puis, plus aucune exposition organisée au château de Fontainebleau sur Napoléon, et ce jusqu’en novembre 1997 ! Celle-ci porte sur la bibliothèque de l’empereur : « Des livres pour l’exil : la bibliothèque de Napoléon Ier à l’île d’Elbe ». En 2004, l’Empire est célébré à Fontainebleau avec : « L’Empire à Fontainebleau ». Cette même année 2004 fait l’objet d’une autre exposition liant le Sacre avec la visite du pape Pie VII : « Le Pape et l’Empereur : la réception de Pie VII par Napoléon à Fontainebleau », organisée du 25 novembre 2004 au 25 février 2005. Puis, c’est au tour de Jérôme Bonaparte d’être à l’honneur, en 2008-2009, avec « Jérôme Napoléon, Roi de Westphalie ». Plus récemment, l’exposition « Dans les rêves de Napoléon, Fontainebleau en 1804 », organisée en 2016-2017.

Avec tous ces événements à répétition, le château s’est placé ces dix dernières années comme un des hauts lieux de la mémoire napoléonienne.

“Napoléon deux cents ans de légende” par Emile Kern Collection Histoire de la mémoire Editions Sotéca septembre 2016 234 pages 22 € papier

À propos de l’auteur
Emile Kern

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