T’ang Haywen écrivit à propos de son art « ma peinture n’est ni figurative ni abstraite et n’appartient pas à l’école non-figurative. De telles définitions me semblent trop limitées. Je recherche un art sans contrainte dans lequel j’évolue librement ».
T’ang Haywen est né en 1927 sur l’île d’Amoy aujourd’hui appelée Xiamen, en Chine, dans une famille lettrée. Il effectue dans son enfance de nombreux allers-retours entre Taiwan et la Chine pour accompagner son père, c’est peut-être là qu’est né son goût pour le voyage.
En 1937, sa famille s’installe à Cholon, le quartier chinois de Saigon, et en 1943 T’ang entre au lycée français. Il se passionne déjà pour l’encre, illustre les pages de son dictionnaire franco-chinois et met à profit l’enseignement de la calligraphie à laquelle son grand-père l’avait initié.
C’est à l’âge de 21 ans qu’il part à Paris pour étudier la médecine. Toutefois il ne fera qu’un bref passage à la faculté et part à la rencontre de différentes expressions artistiques. Après un bref début de carrière d’acteur, il s’oriente rapidement vers l’apprentissage des techniques de la peinture occidentale. Il passe une grande partie de son temps dans les musées, les galeries, rencontre des personnes de culture et de religions diverses. Son habileté à manier le pinceau et son sens d’observation lui permettent de progresser rapidement, et de se faire remarquer par ses maîtres qui, voyant ses dons, l’encouragent à persévérer. Ce n’est qu’en 1958, qu’il ose annoncer à ses parents, dans une lettre adressée en fait à son frère, sa nouvelle vocation, devenir peintre.
« T’ang est devenu un peintre chinois et taoïste qui ne dit jamais rien de l’Asie qu’il porte en lui et qu’il partage cependant secrètement avec ceux qui le reçoivent comme s’il était le frère, le père ou le fils qui l’approche. 1) » (Claude Fournet-T’ang Haywen- Exposition -Musée Océanographique de Monaco -1997).
Vers les années 60 il développe son propre style: la peinture à l’encre, renouant ainsi avec la tradition chinoise. Dès lors ses expositions se multiplient ainsi que ses voyages. Il expose en Europe Allemagne, Angleterre, Belgique, Italie, Espagne comme dans le reste du monde, du Maroc à New York, en passant par le Canada. Il se dédie pleinement à la création de son œuvre et peint tous les jours, se laissant porter par ses rencontres et ses envies de découvertes. Libre et détaché de tous biens matériels, T’ang adopte très vite deux formes d’expression: les études et les diptyques de petite taille ce qui permet de résoudre la problématique du format.
Il trouve l’inspiration dans la nature qui l’entoure et peint à partir de ce qui voit: un paysage, une forêt, sans pour autant copier la réalité ni être figuratif. Il suffit d’un trait, d’une couleur ou d’une nuance pour évoquer cette nature et faire place à l’énergie qui en émane. Ses œuvres empreintes d’une spiritualité et d’une vitalité certaines retrouvent les échos de la philosophie taoïste de son enfance.
Les années 70 et 80 seront riches d’expositions et de rencontres. « Il rend visite en Inde à Maharani de Porbandar, il fera connaissance de Tom Tam qui filmera son œuvre. Il rencontre aux Etats-Unis Dominique de Menil qui lui achète une œuvre. 2) » (Les chemins de l’encre-peintures chinoises du XX siècle de T’ang Haywen 2002. Exposition – Musée Guimet)
Toutefois T’ang ne cherche pas la notoriété, la peinture est pour lui un mode de vie et non pas un choix de carrière. Une recherche spirituelle plus qu’une source de revenus // C’est d’avantage une recherche spirituelle qu’une source de revenus..
Ma rencontre avec François T’ang date de 1988, j’étais alors directeur du Foyer Jean Paul II à Paris. Je venais d’y créer une galerie d’art, sous le patronage amical de Dominique Ponnau, alors directeur de L’Ecole du Louvre et grand ami de T’ang Haywen qui décrivait ainsi le Foyer « C’est un lieu discret que cette petite maison de la rue de Lourmel où l’on prend l’habitude de venir rencontrer quelques-uns des meilleurs artistes et intellectuels français ou étrangers, lieu familier, familial même, de l’amitié franco-polonaise 3) » (Journal du Foyer Jean Paul II novembre 1988).
J’ai rencontré François T’ang pour la première fois dans le salon artistique de Sylvie Goldschmidt – et, dès ce premier contact, est née une relation exceptionnelle à l’image de ce grand artiste. « Personnage lumineux comme pouvait l’être sa peinture, il avait une vision du monde étonnante mêlant une grande connaissance à une profonde simplicité, tout comme son âme chinoise, à une riche culture occidentale. Sa peinture est comme un vent soufflant entre ces deux civilisations 4) » (L’Ultimo Viaggio – Exposition à Rome en mars 2006-Gangemi Editore 2006). Orient et Occident, deux religions, Taoïsme et Catholicisme qui interagissent pour trouver un équilibre. Au cours des années 80 T’ang se rapproche de la religion chrétienne fréquentant régulièrement l’Abbaye de Fongtombault, puis décide finalement de se convertir. Il adopte alors le prénom François » Chinois de naissance et français d’adoption T’ang épouse littéralement l’Art, le considérant davantage comme un style de vie plutôt qu’une profession 5)». (Les chemins de l’encre-peintures chinoises du XX siècle de T’ang Haywen 2002 Exposition -Musée Guimet)
En 1988 il m’avait proposé de faire une exposition-vente au Foyer Jean Paul II au profit des étudiants polonais. Des personnalités aussi diverses que Dina Verny, Bernadette Gradis, Gilles Chazal conservateur du Petit Palais, Henri Guérin, Dominique Ponnau directeur de l’Ecole du Louvre et bien d’autres, ont alors croisé notre route. C’est ainsi qu’en cette même année, je lui ai fait découvrir le poète polonais Cyprian Norwid, ce qui suscitera chez T’ang le vif désir de voyage en Pologne. Norwid, admiré par Henri Bergson, André Gide, Joseph Brodzki et Jean Paul II, son influence a été décisive pour le développement de la culture polonaise de la première moitié du XIX siècle dans le domaine de la poésie, du théâtre, des arts plastiques. « Norwid se distingue par l’universalisme de sa pensée qui, selon son principe préféré de l’harmonie des contraires, puise à la fois dans la spiritualité de l’Occident et dans celle de l’Orient, surtout de la Chine ancienne comme le confucianisme et le taoïsme, à l’heure ou ces deux parties du monde se rapprochent et collaborent. L’importance de la pensée de Norwid revêt une actualité capitale et peut servir de pont entre ces deux civilisations comme c’est déjà le cas de la musique de son ami Fréderic Chopin 6)». (K. A. Jerzewski-Cyprian Norwid et la Pensée du L’Empire du Milieu-L ‘Harmattan 2011).
En aout 1990 Tang Haywen part en Pologne avec moi et Philippe Belloir qui a fait l’observation suivante : « ce peintre et homme exceptionnel qui s’est lancé avec une gaieté impatiente dans une expédition dépourvue du moindre confort. A 63 ans, la veille du départ François ne présentait guère les signes d’une activité ni d’une préparation très méthodique. Il faisait plutôt l’effet d’un jeune homme qui part à l’aventure, dans l’improvisation et la joie d’une décision toute fraiche. Il y avait bien un programme, destination Lublin : itinéraire, étapes, rencontres, tout avait été organisé par son ami Leszek, quant au transport, je fournissais le véhicule, cette Visa marron d’âge mur héritée de mon grand-père, et le chauffeur. Lui se contentait de nous accompagner, avec un sac globe-trotter. Je connaissais François depuis peu par Leszek, et cette imprévision, cet abandon à la vie qui passe m’ont frappé dès le premier abord, puis pendant tout le voyage, et par la suite, chaque fois que je l’ai revu, jusqu’à sa mort. Son aisance cosmopolite, son vif intérêt pour l’art de ses contemporaines. Son éternelle ceinture banane et son short fréquent….Son corps si menu, ses jambes et cuisses d’adolescent. Sa capacité à s’endormir assis, quasiment à l’insu de tous, profitant de certaines pauses. Et cependant pas une fois, sur cette route hésitante et parfois longue avant le repos, il ne perdit ce regard plein d’attention et de curiosité qu’il portait sur tous et sur tout.7) » (L’Ultimo Viaggio – Exposition à Rome en mars 2006-Gangemi Editore 2006).
Découvrir un pays, lointain et, surtout parfaitement étranger; lui causait une joie visible. Rencontre avec des artistes polonais, notamment Zofia et Henryk Szulc suscite son plus grand intérêt ; il les écouta attentivement et prit connaissance de leurs travaux. Il parle volontiers de ses propres activités artistiques. Je le fis entrer dans un cercle d’historiens d’art polonais lui faisant connaître Tadeusz Chrzanowski, éminent professeur de histoire l’art à l’Université Catholique de Lublin avec lequel François a longuement conversé et professeur Agnieszka Bender qui s’aperçut très vite combien lui importaient les questions liées à l’art ou touchant de près ou de loin à la culture artistique. Dès la première rencontre, il se révéla d’une rare modestie, très ouvert, parlant facilement, très attentif dans son approche de la Pologne et des polonais. T’ang s’y connaissait très bien en cuisine et faisait particulièrement attention à ce qu’elle soit saine et simple. Il s’enthousiasma pour le blé cuit de Rena Targonska et à Wojciechow, dans la maison de Szulc, c’est avec plaisir qu’il gouta la bière polonaise. Pour Agnieszka Bender « les encres de T’ang frappent par leur grande sensibilité naturelle et sans prétention. Son style annonce une personnalité très enracinée dans la tradition extrême orientale. La technique de T’ang présente un grand souci du détail. L’artiste ne craint ni les larges espaces vides et plats, ni l’asymétrie. De son travail émanent, dans une paix profonde, les quelques millénaires de civilisation de son pays natal 8). » (L’Ultimo Viaggio – Exposition à Rome en mars 2006 – Gangemi Editore 2006)
Lors de la visite de la ville de Lublin, de Kazimierz Dolny ou du Palais de Kozlowka, il écouta nos explications avec beaucoup d’attention. Pour lui, comme pour moi, cette expérience et cet échange se sont révélés d’une grande valeur. A Lublin T’ang a été logé chez Rena Targonska – scénographe, une personnalité très importante, travaillant pour le théâtre télévisé, la pantomime et ayant participé à plusieurs festivals en Pologne et à l’étranger. Elle a signé, entre autres, la conception de l’adaptation théâtrale de Carmina Burana de Carl Orff au Caire. « Son souvenir de l’œuvre de T’ang se définit assez bien comme une tentative constante de capter les sentiments, ceux qui laissent en nous, pour toujours, leur empreinte 9) ». (L’Ultimo Viaggio – Exposition à Rome en mars 2006-Gangemi Editore 2006).
T’ang c’est installé dans une chambre avec balcon. Il aimait laisser la porte de sa chambre ainsi que celle du vestibule ouvertes. Il se levait de très bonne heure, dès l’aube, et il se mettait aussitôt au travail. Il peignait sur des bristols à l’encre à eau. Chaque matin on pouvait découvrir tout un tas de feuilles couvertes de ses coups de pinceau impulsifs, sorte de haïkus graphiques. Il ne découpait pas les feuilles aux ciseaux. Il les déchirait, par habitude, le long de contours qu’il traçait avec l’ongle ou en pliant fortement le papier. Les bordures des feuilles offraient, de ce fait, un aspect naturellement déchiré, déchiqueté, comme marquées d’un dépôt léger de mousse. T’ang utilisait des feuilles volantes de différentes qualités d’une blancheur immaculée, prêtes à accueillir le contenu et le sens. Ces séances matinales relevaient d’un rituel qui s’apparentait à une méditation. C’était un don et une nécessité, comme si l’artiste entreprenait de peindre la neige, quelque chose d’éphémère, de libre et dont le contenu se démultipliait, tournoyait comme dans une danse. T’ang captait ainsi une pensée saisie au vol, un étonnement, une interrogation. Sa silhouette menue, toujours cachée dans l’ombre, faisait de lui un être quasiment absent. Seuls les yeux au regard perçant et emplis de bonté ainsi que les mains, se détachaient de l’ensemble du personnage.
Observer T’ang pendant le processus de sa création artistique en Pologne, Lublin, Kazimierz… etc c’était un évènement en soi, un évènement extraordinaire. Il se levait à l’aube, regardait par la fenêtre, sortait sur le balcon, buvait un peu d’eau et s’asseyait-contemplatif, en silence. On voyait qu’il rentrait dans son état de transe d’inspiration créative. Il sortait une épaisse feuille de papier à dessin, il la caressait un bref instant, puis, lentement, il commençait à couvrir le carton immaculé de signes, de lignes continues, traits, points, taches… C’était quelque chose de fascinant, surtout aux yeux d’un observateur européen. Cette transformation progressive des mouvements que l’on observait chez T’ang s’expliquait par la philosophie de sa vie, la voie Tao. L’homme, tout en construisant son mental et suivant spontanément le cours de la vie, sans forcer le destin et sans faire pression sur les évènements, s’inscrit dans une harmonie universelle, dans cette vie proche de la pensée cosmologique, proche de nombreux rites mystiques et religieux ancestraux liés notamment à l’idée d’une quête d’immortalité. Maitre Zhuangzi disait « Tao est si grand qu’il n’a pas de fin, et si petit que rien ne lui échappera. C’est pourquoi il est présent dans tout être. » … T’ang, en visitant la Pologne nous a montré sa fascination curieuse envers le monde et envers les personnes pour lesquelles la culture et tout particulièrement l’art sous toutes formes, constituent des ponts, deviennent les messagers qui permettent la communication entre les âmes et ceci sans jamais omettre que nous sommes aussi des êtres de chair « Ce sera son dernier voyage. Il réalise alors une série d’encres s’inspirant de l’atmosphère polonaise et suivant son style, mêlant spontanéité et profusion 10) » (L’Ultimo Viaggio – Exposition à Rome en mars 2006-Gangemi Editore 2006). Si la plupart de ses œuvres suggèrent des paysages, il n’existe toutefois pas ou rarement de figuration concrète de la nature. Seul un signe, une trace ou encore une couleur peuvent révéler cette dernière, conférant subitement force et énergie à l’œuvre.
Les œuvres réalisés lors de son séjour en Pologne font partie des derniers tracés de l’artiste avant son décès, un an plus tard à Paris, en septembre 1991.
ANNEXE
Extraits choisis des écrits sur l’œuvre de T’ang Haywen
J’ai connu T’ang à Rome à l’époque à Rome où je dirigeais la Villa Médicis et me souviens de lui comme d’un être sensible et doux qui parlait peu de sa peinture.
Il traduisait des poèmes du Fujian écrits dans une langue très ancienne de la montagne et nous faisait partager leur musique aux intonations archaïques. Je me souviens qu’il passait de longues heures à contempler les paysages et peignait aux premières heures du jour.
J’aime ses encres dynamiques et harmonieuses qui démontrent l’esprit de la Chine. Parfois je pense à lui quand je vois le sommet des montagnes disparaître dans la brume.
Balthus, automne 1996
T’ang Haywen, sa vie et sa peinture, se confondent au point que cette dernière lui tient lieu du journal intime. (…) L’artiste parcourt le monde avec un regard émerveillé, s’en nourrit et nourrit sa création. (…) Le peintre ne se satisfait plus d’étreindre la réalité pour la transcrire, il invente un monde métaphorique qui n’est qu’à lui. Ce processus qui jaillit du fond de son êtres s‘incarnent en des transpositions poétiques qui égalent celles des plus grands créateurs du XXème siècle.
Jean-Paul Desroches, Conservateur en Chef au Musée Guimet, Catalogue de l’exposition T’ang Haywen, les chemins de l’encre, Editions de la Pointe, Paris 2002
T’ang est notre journalier dans l’Orient des peintres. La magie de T’ang s’est toujours réservé le propos le plus intime jusqu’au miroir expressionniste qui semble la limite impossible sur laquelle l’œuvre se cabre.
Claude Fournet, Conservateur en Chef du Patrimoine, Directeur des Musées de Nice, catalogue de l’exposition T’ang Haywen, huiles, gouaches, encres, Musée Océanographique de Monaco, 1996
La peinture à l’encre qui, dans la tradition chinoise fut l’apanage des lettrés, demeure un medium essentiel pour les artistes chinois du XXème siècle. Il fut toujours considéré pour son potentiel métaphorique comme un support de médiation existentielle. L’encre rapproche d’une manière dont nous n’avons pas pris conscience, l’art millénaire des lettrés de la Chine de l’art moderne occidental.
T’ang Haywen, son œuvre qui offre à l’encre l’expression d’une modernité radicale, n’est pas sans affinités avec la spiritualité et la philosophie des lettrés et des moines peintres des siècles passés. La tentation spirituelle fut effectivement constante chez ce taoïste dont l’art dévoile par ailleurs une maîtrise de la méditation et de l’esprit du Tch’an (Zen).
Christophe Duvivier, commissaire de l’exposition « Maîtres de l’encre, tradition et modernité de l’encre de Chine au XXème siècle », Musée de Pontoise, 1999
Tu peignais comme on respire, ou plutôt peindre était, je pense, ta façon la plus naturelle de respirer chaque jour, chaque nuit. Tu respirais ton journal intime, à la cadence de ton cœur, au rythme de ta main, au gré des étoiles. Tu connaissais le monde entier. Ton pinceau le chantait, mais ton œil l’avait vu. Il est peu d’endroits sur la terre, si même il y en a, où tu ne sois allé. Tu avais des amis partout, à qui tu laissais en hommage, et aussi pour t’en aller sans encombre, les vestiges vivants du souffle respiré cette nuit-là, en un point de l’un ou de l’autre hémisphère.
Dominique Ponnau, Conservateur Général du Patrimoine, Directeur de l’Ecole du Louvre, catalogue de l’exposition T’ang Haywen, huiles, gouaches, encres, Musée Océanographique de Monaco, 1996
T’ang Haywen
T’ang Haywen est un peintre franco-chinois né en 1927 à Amoy (aujourd’hui Xiamen) en Chine.
À 21 ans, il vient à Paris pour y faire des études de médecine. Mais sa vocation est de devenir peintre. Très rapidement il s’oriente vers l’apprentissage des techniques de la peinture occidentale. Vers les années 60 il développe un style propre : la peinture à l’encre, renouant ainsi avec la tradition chinoise. Il trouve son inspiration dans la nature qui l’entoure et peint à partir de ce qu’il voit : un paysage, une forêt sans pour autant copier la réalité ni être figuratif. Il suffit d’un trait, d’une couleur ou d’une nuance pour évoquer cette nature et faire place à l’énergie qui en émane. Ses œuvres empreintes d’une vitalité retrouvent les échos de la philosophie Taoïste de son enfance. Les années 70 et 80 seront riches d’expositions et de rencontres. En août 1990, il part en Pologne pour y rejoindre son ami Leszek Kańczugowski. Ce sera son dernier voyage. Il réalise alors une série d’encres s’inspirant de l’atmosphère polonaise et, suivant son style, mêlant spontanéité et profusion.
ARTICLE EXTRAIT DE L’OUVRAGE LUBLIN PARIS LUBLIN sous la direction de Mr Leszek Kanczugowski. 2017.