De Jean Dufaux (scenario) et Martin Jamar (dessin).
Dargaud Editeur. 312 pages, 29 euros.
Paris, 1802. L’escroc François, dit « la torpille », se fait arrêter par la police. Il se réveille dans le bureau du Premier Consul Bonaparte (« l’abeille »), lequel lui laisse le choix : aller en prison pour le restant de sa vie ou mettre ses talents à son service. En effet, Bonaparte s’est fait dérober, par une prostituée nommée Opale, un nécessaire de voyage pourvu d’un double fond contenant un objet mystérieux. Mais il ignore que c’est Fouché, son ancien ministre, qui a chargé Opale de ce vol. « La Fourmi », qui règne sur la pègre et les bas-fonds parisiens, a récupéré cet objet. Après cette première mission, « la torpille » aidera Bonaparte à garder secrète l’homosexualité du Second Consul Cambacérès, puis à déjouer plusieurs complots royalistes visant à l’éliminer… Déjà associés pour la série Les Voleurs d’empire, Jean Dufaux et Martin Jamar récidivent en inscrivant ce thriller historique au cœur du pouvoir de Napoléon. En agémentant son récit d’anecdotes véridiques truculentes. Le contexte des préparatifs du sacre de Napoléon est ainsi savoureusement restitué. Par son dessin réaliste, précis et minutieux, Martin Jamar parvient à reconstituer Paris à l’époque napoléonienne. Il dessine le sacre de Napoléon dans les moindres détails. P.-M. Lesbats